Les simulations et activités interactives permettent aux équipes et aux groupes de vivre des expériences, véritables terrains d’entraînement collectifs. Elles ont toujours existé.
Les meilleures équipes sportives le font depuis toujours. Les grandes entreprises, les universités américaines en ont fait des outils pour un entraînement à la prise de décision. Cela s’appelait « Case studies » ou « Business simulations ».
Ils ont compris de manière instinctive que les meilleures leçons ne sont pas « enseignées » mais apprises par l’expérience. On retient longtemps ce que l’on a appris par l’action.
Par exemple : le droit à l’erreur est indispensable pour décider en équipe dans un environnement de plus en plus changeant et complexe.
L’apprentissage par le jeu permet de faire des erreurs sans conséquence ou de faire « l’expérience » de différentes solutions dans la résolution de problèmes. L’entreprise n’est pas prête à tolérer des erreurs parfois coûteuses.
Les activités « expérientielles » ne sont pas la réalité mais elles en sont très proches.
Elles ne contiennent pas de complexités inutiles, (elles sont même très simples), mais elles permettent aux participants de percevoir les relations de cause à effet. On l’appelle souvent « l’effet miroir ».
- Être acteur de son apprentissage :
Les participants ne sont pas auditeurs ou spectateurs mais bien acteurs, responsables des résultats.
- Passer de confusion, inorganisation à solution en équipe :
Toute bonne activité expérientielle met les participants dans une certaine confusion au départ, avec la crainte de ne pas réussir. Les émotions renforcent l’engagement et la motivation collective, l’envie de réussir ensemble.
- Acquérir des réflexes en équipe :
La connaissance théorique ne suffit pas pour prendre de bonnes décisions et définir des process efficaces. La maitrise de l’environnement passe par l’acquisition de reflexes collectifs, créateurs d’une intelligence opérationnelle.Tout comme les grandes équipes sportives les leaders et managers doivent saisir les occasions d’entraîner leurs équipes à agir vite, s’adapter, résoudre les problèmes en action, quelque soient les circonstances
- Ne pas imposer un processus pédagogique :
L’apprentissage expérientiel offre à chacun d’apprendre en situation à sa façon.
Chaque enfant apprend à faire du vélo de manière différente. Finalement, tous les enfants parviennent à garder l’équilibre.
Le résultat : Des équipes qui ont augmenté leurs certitudes de pouvoir relever des défis ensemble. Ensemble, nous savons comment réussir.
